Amortissement d’un véhicule électrique : règles, calculs et avantages

Amortissement d’un véhicule électrique : règles, calculs et avantages
Avatar photo Matthieu Dupert 28 septembre 2025

Amortissement d’un véhicule électrique : ce sujet est devenu central pour les entreprises et professionnels qui souhaitent adopter une mobilité plus propre tout en optimisant leur fiscalité. L’acquisition d’un véhicule électrique soulève en effet des questions spécifiques concernant son amortissement, que ce soit pour la durée, la valeur ou encore les règles fiscales à appliquer. Comprendre le fonctionnement de l’amortissement d’un véhicule électrique permet non seulement de respecter la réglementation, mais aussi de bénéficier d’avantages fiscaux conséquents. Dans cette optique, il est essentiel de bien connaître les notions comptables, les plafonds applicables et les bonnes pratiques pour maximiser les bénéfices de cet investissement. Ce guide complet a pour vocation d’apporter des réponses précises, des conseils d’experts et des exemples concrets pour accompagner tous les professionnels – entreprises, artisans, professions libérales – dans la maîtrise de l’amortissement d’un véhicule électrique. Vous découvrirez ici les modalités de calcul, les avantages fiscaux, la gestion de la batterie, ainsi que toutes les évolutions récentes de la réglementation. Pour une information encore plus détaillée, vous pouvez consulter le site officiel Service-Public.fr.

Adopter un véhicule électrique implique de nouvelles démarches fiscales et comptables, notamment en matière d’amortissement. Les règles diffèrent sensiblement de celles appliquées aux véhicules thermiques et hybrides, tant en termes de durée que de plafonds de déduction, de récupération de TVA ou encore de gestion de la batterie. Ce guide, structuré autour des principales questions et attentes des professionnels, vise à fournir des explications pédagogiques, des outils pratiques et des recommandations d’experts pour optimiser chaque étape de l’amortissement d’un véhicule électrique, dans le respect des dernières dispositions légales en vigueur.

Sommaire

Définition de l’amortissement d’un véhicule électrique

Illustration: Définition de l’amortissement d’un véhicule électrique

Les bases de l’amortissement appliqué à un véhicule électrique

L’amortissement d’un véhicule électrique correspond à la répartition du coût d’acquisition du véhicule sur sa durée d’utilisation, en conformité avec les normes comptables et fiscales. Cette opération permet de refléter la perte de valeur progressive du véhicule dans la comptabilité de l’entreprise ou du professionnel. Généralement, la durée d’amortissement est fixée selon la nature du véhicule, sa technologie électrique et son autonomie, ce qui impacte la périodicité des charges comptables. L’amortissement linéaire est la méthode la plus couramment employée, consistant à répartir de manière égale la valeur du véhicule électrique sur plusieurs exercices comptables. Cette approche facilite la gestion comptable et permet d’anticiper la dépréciation liée à l’usage quotidien et au kilométrage parcouru. La valeur résiduelle du véhicule est également prise en compte pour ajuster l’amortissement.

Sur le plan fiscal, l’amortissement d’un véhicule électrique présente des spécificités par rapport à d’autres types de véhicules. Il s’agit d’un levier important pour optimiser les charges déductibles et réduire l’imposition de l’entreprise. La durée d’amortissement est souvent fixée entre 4 et 5 ans, mais elle peut être adaptée selon l’utilisation effective du véhicule, le kilométrage annuel et l’estimation de sa valeur résiduelle. L’amortissement d’un véhicule électrique doit aussi intégrer les évolutions technologiques du secteur, qui influent sur la valeur du bien et sa durée de vie utile.

Différences entre amortissement d’un véhicule électrique, thermique et hybride

Contrairement aux véhicules thermiques ou hybrides, l’amortissement d’un véhicule électrique bénéficie souvent de plafonds de valeur plus élevés et de dispositifs fiscaux incitatifs. Ces différences tiennent à la volonté des pouvoirs publics de favoriser la mobilité propre et de soutenir la transition énergétique. Les véhicules électriques sont ainsi soumis à des règles d’amortissement distinctes, notamment en ce qui concerne la limitation de la base déductible et la prise en compte de l’autonomie du véhicule. Les véhicules thermiques et hybrides restent soumis à des plafonds plus stricts en raison de leur impact environnemental, mesuré notamment par les émissions de CO2 au kilomètre. L’amortissement d’un véhicule électrique est donc plus avantageux, tant sur le plan comptable que fiscal.

  • Durée d’amortissement généralement de 4 à 5 ans pour un véhicule électrique
  • Plafonds fiscaux de valeur d’amortissement plus élevés
  • Possibilité de bénéficier de bonus écologiques et d’exonérations fiscales
  • Différences notables selon l’autonomie et les performances du véhicule
  • Prise en compte du kilométrage et de la valeur résiduelle spécifique aux véhicules électriques

Avantages fiscaux et intérêts de l’amortissement d’un véhicule électrique

Illustration: Avantages fiscaux et intérêts de l’amortissement d’un véhicule électrique

Les bénéfices fiscaux pour les entreprises et professionnels

L’amortissement d’un véhicule électrique offre de nombreux avantages fiscaux pour les entreprises et les professionnels. En premier lieu, le coût d’acquisition du véhicule est partiellement ou totalement déductible du résultat imposable, dans la limite des plafonds fixés par la législation. Ce dispositif permet de réduire la base imposable et d’optimiser la gestion fiscale de l’entreprise. Les véhicules électriques bénéficient également de bonus écologiques, de dispositions fiscales spécifiques et d’une limitation réduite de la fraction non déductible par rapport aux véhicules polluants. Ces avantages contribuent à favoriser l’investissement dans des véhicules à faibles émissions et à soutenir la mobilité durable au sein des parcs automobiles professionnels.

Pour les exploitants individuels, les sociétés et les professions libérales, l’amortissement d’un véhicule électrique est un levier efficace pour réduire la charge fiscale globale. L’existence de plafonds de valeur plus élevés et l’application de taux d’amortissement adaptés permettent une gestion optimisée du poste “véhicules”. De plus, les dispositions récentes encouragent l’adoption de véhicules électriques en accordant des bonus à l’achat et en relevant la fraction déductible pour les modèles les moins polluants, rendant l’opération financièrement attractive.

Plafonds et bonus applicables à l’amortissement d’un véhicule électrique

Les plafonds d’amortissement pour un véhicule électrique sont supérieurs à ceux des véhicules thermiques. La valeur maximale déductible peut ainsi atteindre 30 000 € pour certains modèles à faible émission, contre 9 900 € ou 18 300 € pour les véhicules thermiques, selon le niveau de pollution. Par ailleurs, un bonus écologique vient s’ajouter à ces dispositifs, réduisant encore le coût d’acquisition. La fraction non déductible reste limitée et dépend de la catégorie du véhicule, de sa valeur et des dispositions fiscales en vigueur. Il est essentiel de bien vérifier les plafonds applicables et de connaître les conditions d’octroi du bonus pour optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique.

  • Déduction accrue pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules thermiques
  • Bonus écologique applicable à l’achat
  • Plafonds de valeur d’amortissement plus élevés
  • Fraction non déductible limitée selon la catégorie du véhicule
  • Dispositions fiscales incitatives en faveur des véhicules électriques

Modalités et calcul de l’amortissement d’un véhicule électrique

Étapes pour calculer l’amortissement d’un véhicule électrique

Le calcul de l’amortissement d’un véhicule électrique se déroule en plusieurs étapes clés. Tout d’abord, il convient de déterminer la valeur d’acquisition du véhicule, incluant le coût d’achat, les frais d’installation éventuels et la valeur de la batterie si elle est intégrée. Ensuite, il est nécessaire de choisir la méthode d’amortissement applicable, généralement linéaire sur 4 ou 5 ans, en fonction de l’utilisation professionnelle ou touristique du véhicule. Le taux d’amortissement est alors appliqué à la valeur brute pour obtenir la charge annuelle déductible. Selon la catégorie du véhicule (de tourisme ou utilitaire) et son usage professionnel, des plafonds spécifiques s’appliquent pour limiter la fraction déductible.

Le calcul doit également tenir compte de la fraction de l’utilisation professionnelle, notamment si le véhicule électrique est utilisé à des fins personnelles et professionnelles. Dans ce cas, seule la part professionnelle de la valeur d’amortissement est prise en compte. Les professionnels doivent veiller à bien documenter les usages et à appliquer les taux et plafonds en vigueur pour éviter tout redressement fiscal. Il est recommandé de s’appuyer sur un expert-comptable pour sécuriser la démarche.

Exemples pratiques de calcul pour différents profils

Pour illustrer le calcul de l’amortissement d’un véhicule électrique, prenons l’exemple d’un véhicule de tourisme neuf acquis pour 35 000 € hors taxes. Si le plafond de valeur déductible est de 30 000 €, seule cette fraction pourra être amortie fiscalement. Avec un taux d’amortissement linéaire de 20 % sur 5 ans, la charge annuelle sera de 6 000 € déductibles. En cas d’utilisation mixte (professionnelle et personnelle), la déduction sera proratisée selon la part d’utilisation professionnelle. Pour un véhicule utilitaire électrique, la valeur d’amortissement n’est pas plafonnée, ce qui permet d’amortir l’intégralité du coût d’acquisition sur la durée retenue. Ces modalités varient selon le statut du professionnel, la catégorie de véhicule et les dispositions applicables. Pour approfondir ce sujet, consultez notre guide sur Amortissement de la batterie d’un véhicule électrique : guide fiscal et comptable.

Profil Amortissement annuel déductible
Tourisme, 30 000 € (plafond) sur 5 ans 6 000 €
Utilitaire, 40 000 € sur 5 ans 8 000 €
Tourisme, 35 000 € (coût réel), utilisation 70% pro 4 200 € (sur plafond 30 000 €)

Il est important de toujours vérifier les plafonds de valeur applicables et de tenir compte des éventuels bonus ou subventions obtenus, qui peuvent réduire la base amortissable. Pour plus de précisions, consultez les mises à jour sur le Bulletin Officiel des Finances Publiques.

Réglementation fiscale de l’amortissement d’un véhicule électrique et évolutions récentes

Lois et directives fiscales en vigueur

La réglementation fiscale entourant l’amortissement d’un véhicule électrique s’appuie sur plusieurs textes de référence. Les directives précisent notamment les plafonds applicables selon la catégorie du véhicule, la fraction déductible, la limitation pour les véhicules polluants et les conditions d’immatriculation. La loi de finances annuelle actualise régulièrement ces dispositions, en tenant compte de l’évolution des technologies électriques et de l’autonomie des véhicules. Les professionnels doivent se référer aux circulaires fiscales, au BOFiP et aux instructions ministérielles pour appliquer correctement l’amortissement d’un véhicule électrique. Les textes précisent également les modalités de déduction des dépenses liées à la batterie, à l’installation des infrastructures de recharge et aux adaptations nécessaires à l’usage professionnel.

Les évolutions récentes ont renforcé les incitations en faveur de la mobilité électrique, en relevant les plafonds de valeur d’amortissement déductible et en adaptant les critères selon l’autonomie des véhicules. Ainsi, les véhicules électriques immatriculés à compter de 2024 bénéficient d’une fiscalité allégée par rapport aux modèles thermiques. Il est donc crucial pour les professionnels de rester informés des dernières mises à jour législatives afin d’optimiser leur gestion fiscale.

Nouveautés 2024/2025 et impacts pour les professionnels

Pour la période 2024/2025, plusieurs nouveautés impactent l’amortissement d’un véhicule électrique. Parmi elles, la hausse des plafonds d’amortissement pour les véhicules électriques de tourisme, l’élargissement des critères de déduction pour les véhicules à haute autonomie, ainsi que l’actualisation des taux de limitation pour les véhicules polluants. Les professionnels bénéficient désormais d’une fraction déductible plus importante, conditionnée à l’immatriculation du véhicule et à sa conformité aux normes environnementales. Les dispositions récentes encouragent également l’installation d’infrastructures de recharge et l’acquisition de véhicules électriques à usage professionnel. Les entreprises doivent donc adapter leur stratégie d’investissement à ces nouvelles règles pour profiter pleinement des avantages fiscaux.

  • Code général des impôts, articles 39 et 39-4
  • Bofip-Impôts : BOI-BIC-AMT-20-40-20
  • Instructions fiscales sur l’immatriculation et l’autonomie des véhicules électriques
  • Directives européennes sur la transition énergétique
  • Loi de finances 2024 – Dispositions spécifiques aux véhicules électriques

Plafonds, limitations et conditions applicables à l’amortissement d’un véhicule électrique

Plafonds d’amortissement pour les véhicules électriques de tourisme et utilitaires

L’amortissement d’un véhicule électrique est encadré par des plafonds spécifiques selon la catégorie du véhicule : de tourisme ou utilitaire. Pour les véhicules électriques de tourisme, la valeur amortissable est plafonnée à 30 000 € pour les modèles à faible émission, tandis que les véhicules utilitaires ne sont pas soumis à cette limitation. Cette distinction vise à encourager l’acquisition de véhicules moins polluants et à adapter la fiscalité aux usages professionnels. L’autonomie du véhicule entre également en ligne de compte pour déterminer la fraction de la valeur déductible. Les plafonds peuvent évoluer en fonction de la date d’immatriculation et des dispositions fiscales en vigueur.

Il est important de noter que le dépassement du plafond d’amortissement entraîne une limitation de la déduction fiscale. Seule la fraction de la valeur correspondant au plafond est prise en compte pour le calcul de l’amortissement déductible. Les professionnels doivent donc veiller à respecter ces conditions afin d’éviter tout risque de redressement en matière de fiscalité.

Conséquences du dépassement des plafonds et limitations

Lorsque la valeur d’acquisition d’un véhicule électrique excède le plafond fixé par la réglementation, la fraction excédentaire n’est pas déductible fiscalement. Cela signifie que l’entreprise ou le professionnel ne pourra pas amortir la totalité du coût du véhicule, ce qui réduit l’intérêt fiscal de l’opération. En cas de contrôle, la non-respect des plafonds ou des limitations expose à des rectifications et à un risque de redressement. Il est donc essentiel d’anticiper le coût global, y compris la valeur résiduelle, la fiscalité applicable et la catégorie du véhicule. Pour les professionnels, bien choisir le véhicule et sa configuration permet d’optimiser l’amortissement dans le respect des plafonds en vigueur.

  • Plafond de 30 000 € pour les véhicules électriques de tourisme à faible émission
  • Aucun plafond pour les véhicules utilitaires électriques
  • Plafond réduit pour les véhicules polluants ou à faible autonomie
  • Condition d’immatriculation pour bénéficier du plafond maximal
  • Fraction de la valeur excédentaire non déductible fiscalement

Spécificités de l’amortissement de la batterie d’un véhicule électrique

Régles comptables et fiscales pour la batterie

La batterie d’un véhicule électrique occupe une place particulière dans le calcul de l’amortissement. Si la batterie est intégrée au véhicule lors de l’achat, sa valeur est incluse dans la base amortissable globale. Cependant, si la batterie fait l’objet d’un contrat de location distinct ou d’un remplacement ultérieur, des règles spécifiques s’appliquent. Sur le plan comptable, la batterie peut être amortie séparément, en fonction de sa durée de vie estimée et de son utilisation. Fiscalement, le traitement dépend de la nature du contrat et de la disposition de la batterie : achat, location ou installation postérieure. Les professionnels doivent donc bien distinguer chaque cas pour appliquer l’amortissement adéquat.

L’amortissement de la batterie d’un véhicule électrique doit également tenir compte des évolutions technologiques et du coût de remplacement. Une batterie installée en cours de vie du véhicule peut être amortie sur sa propre durée d’utilisation, distincte de celle du véhicule principal. Cette approche permet d’optimiser la gestion comptable et de maximiser les charges déductibles, tout en respectant la réglementation fiscale en vigueur.

Cas spécifiques : location, remplacement et installation de la batterie

Dans le cas où la batterie du véhicule électrique est louée, les loyers versés constituent des charges déductibles, mais la batterie n’entre pas dans la base amortissable du véhicule. En cas de remplacement, la nouvelle batterie peut être amortie sur sa durée d’utilisation propre, indépendamment du reste du véhicule. Si la batterie est installée a posteriori, son coût est ajouté à la valeur du véhicule pour le calcul de l’amortissement, ou bien amorti séparément selon les modalités prévues par la doctrine fiscale. Ces spécificités doivent être gérées avec rigueur afin d’éviter toute erreur dans la comptabilité et de bénéficier pleinement des avantages fiscaux liés à l’amortissement des composants électriques.

Exemples de cas particuliers :

  • Batterie en location : loyers déductibles, non inclus dans l’amortissement du véhicule
  • Batterie remplacée : nouvelle batterie amortie sur sa durée d’utilisation
  • Batterie installée a posteriori : coût amorti séparément ou ajouté à la valeur du véhicule

En complément, découvrez Stationnement de véhicule électrique à Paris : règles et astuces.

Déduction fiscale, charges et récupération de TVA sur l’amortissement d’un véhicule électrique

Gestion comptable et fiscale de l’amortissement d’un véhicule électrique

L’amortissement d’un véhicule électrique s’intègre dans la gestion comptable de l’entreprise en tant que charge déductible. Cette charge vient diminuer le résultat imposable, dans la limite des plafonds et des fractions prévues par la législation fiscale. Les professionnels doivent inscrire l’amortissement au bilan comptable et justifier l’usage professionnel du véhicule pour bénéficier de la déduction. La récupération de TVA sur l’achat ou la location d’un véhicule électrique dépend de la catégorie du véhicule, de l’immatriculation et de la part d’utilisation à des fins professionnelles. Les modalités de déduction varient selon le régime fiscal et la nature de l’activité.

La gestion rigoureuse des amortissements et des charges associées permet d’optimiser la fiscalité de l’entreprise et d’assurer la conformité des écritures comptables. Il est recommandé de s’entourer d’un expert-comptable pour appliquer correctement les règles de déduction et de récupération de TVA, notamment pour les véhicules électriques bénéficiant de bonus ou d’aides à l’achat.

Récupération de TVA et déduction des charges

La récupération de TVA sur l’amortissement d’un véhicule électrique est possible pour les véhicules utilitaires, à condition qu’ils soient strictement affectés à l’activité professionnelle. Pour les véhicules de tourisme, la récupération de TVA est généralement exclue, sauf exceptions prévues par la législation. Les charges liées à l’usage du véhicule (entretien, énergie, assurance) sont également déductibles, dans la mesure où elles sont justifiées et rattachées à l’activité professionnelle. En cas de location, la TVA sur les loyers est récupérable sous conditions. Il convient de bien vérifier les critères d’immatriculation, la fraction d’utilisation professionnelle et la catégorie du véhicule pour optimiser la gestion fiscale.

  • Récupération de TVA sur l’achat de véhicules utilitaires électriques
  • Récupération de TVA sur les loyers (location longue durée)
  • Déduction des charges d’exploitation liées au véhicule électrique
  • Respect des conditions d’immatriculation et d’usage professionnel
  • Exclusion générale pour les véhicules de tourisme non affectés exclusivement à l’activité

Conseils d’experts et bonnes pratiques pour optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique

Stratégies pour optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique

Pour optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique, il est conseillé de choisir un modèle répondant aux critères de faible émission et d’autonomie suffisante pour bénéficier des plafonds fiscaux les plus avantageux. L’installation d’infrastructures de recharge peut également être amortie et intégrée dans la stratégie globale de mobilité de l’entreprise. Les professionnels doivent savoir anticiper les évolutions réglementaires et planifier l’acquisition en fonction des bonus disponibles et des dispositions relatives à l’immatriculation. Une bonne gestion de la valeur résiduelle, de la limitation des usages privés et des conditions d’usage permet d’optimiser l’amortissement sur la durée.

Il est également recommandé de tenir une documentation précise sur l’utilisation professionnelle du véhicule, de s’informer sur les évolutions de la fiscalité et de solliciter des conseils d’experts en cas de doute. L’optimisation de l’amortissement d’un véhicule électrique passe par une approche globale, intégrant la fiscalité, la mobilité et la gestion comptable.

Erreurs fréquentes et recommandations d’experts

L’une des erreurs les plus courantes consiste à ignorer les plafonds de valeur ou à négliger la distinction entre usage professionnel et usage privé du véhicule. D’autres oublient d’anticiper les évolutions réglementaires, de documenter les dépenses d’installation ou de sous-estimer la valeur de la batterie. Savoir optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique exige de respecter les limitations, de vérifier l’éligibilité aux bonus et de bien choisir la catégorie du véhicule selon l’activité exercée. Les experts recommandent de mettre à jour régulièrement la stratégie de mobilité et de formation afin de maximiser les avantages fiscaux tout en respectant la législation.

  • Négliger la distinction entre usage professionnel et usage privé
  • Dépasser les plafonds d’amortissement sans anticipation
  • Omettre les dépenses d’installation ou de recharge dans l’amortissement
  • Ignorer les évolutions de la fiscalité et des bonus
  • Ne pas documenter correctement la fraction d’utilisation professionnelle

FAQ – Questions fréquentes sur l’amortissement d’un véhicule électrique

Qu’est-ce que l’amortissement d’un véhicule électrique ?

L’amortissement d’un véhicule électrique est la répartition de son coût d’acquisition sur plusieurs années, reflétant la perte de valeur dans les comptes de l’entreprise ou du professionnel libéral. Il est à la fois une obligation comptable et un levier fiscal pour déduire une fraction du coût du véhicule chaque année.

Quels sont les plafonds d’amortissement pour un véhicule électrique ?

Pour un véhicule électrique de tourisme, le plafond d’amortissement fiscal est généralement fixé à 30 000 €, tandis que les utilitaires ne sont pas soumis à cette limitation. Ces plafonds dépendent de l’immatriculation et du niveau d’émission de CO2, exprimé en grammes par kilomètre.

L’amortissement d’une batterie de véhicule électrique est-il spécifique ?

Oui, la batterie peut être amortie séparément si elle est remplacée ou louée. En cas d’installation postérieure, le coût de la batterie devient une immobilisation distincte, avec une durée d’amortissement adaptée à sa vie utile et à sa valeur.

Comment le professionnel libéral peut-il amortir un véhicule électrique ?

Le professionnel libéral peut amortir un véhicule électrique en respectant la fraction d’utilisation professionnelle, les plafonds applicables et la fiscalité en vigueur. Il doit inscrire l’amortissement au bilan comptable et ajuster selon la catégorie (tourisme ou utilitaire). Vous pourriez également être intéressé par Défaut du circuit électrique : faites réparer le véhicule sans attendre.

Quelles sont les limites de déduction fiscale pour un véhicule électrique ?

La déduction fiscale est limitée au plafond de valeur (30 000 € pour les véhicules de tourisme), à la fraction d’usage professionnel, à l’immatriculation et au respect des dispositions sur les émissions de grammes de CO2. L’excédent n’est pas déductible.

Quel est l’impact de l’immatriculation et des émissions de grammes de CO2 ?

L’immatriculation du véhicule et son niveau d’émission de CO2 (en grammes par kilomètre) déterminent le plafond fiscal applicable et l’éligibilité aux bonus. Plus l’émission est faible, plus l’avantage fiscal est important.

La récupération de TVA est-elle possible pour tous les véhicules électriques ?

Non, la récupération de TVA concerne principalement les véhicules utilitaires électriques affectés à l’activité professionnelle. Pour les voitures de tourisme, la TVA n’est généralement pas récupérable, sauf cas particuliers.

Amortissement et autonomie : quelle influence ?

L’autonomie du véhicule électrique influence parfois le plafond d’amortissement et l’éligibilité aux bonus, car certains dispositifs fiscaux tiennent compte de la performance du véhicule pour fixer la valeur déductible.

Faut-il privilégier le bonus ou l’amortissement pour optimiser la fiscalité ?

Il est conseillé de cumuler bonus écologique et amortissement fiscal pour optimiser la fiscalité. Le bonus réduit le coût d’achat, tandis que l’amortissement permet de déduire une fraction du coût restant sur plusieurs années.

Comment savoir si une fraction du coût est déductible ?

La fraction déductible dépend de la part d’utilisation professionnelle, du plafond applicable, de la catégorie du véhicule et des dispositions fiscales en vigueur. Un calcul précis du coût et de l’usage est indispensable. Pour aller plus loin, lisez Le guide complet du véhicule électrique : fonctionnement et conseils.

Quelles dispositions spécifiques pour les véhicules de tourisme et utilitaires ?

Les véhicules de tourisme électriques sont soumis à un plafond d’amortissement, tandis que les utilitaires ne le sont pas. Les modalités varient selon l’immatriculation, la mobilité et l’émission de CO2 du véhicule.

Quelles installations ou dépenses sont éligibles à l’amortissement ?

Les dépenses éligibles incluent le coût du véhicule, la batterie (si achetée), l’installation de bornes de recharge et certains équipements liés à la mobilité professionnelle. Chaque élément doit être immobilisé et amorti séparément si nécessaire.

Quels taux et valeurs appliquer selon la fiscalité actuelle ?

Le taux d’amortissement linéaire est généralement de 20 % par an sur 5 ans. La valeur prise en compte est le coût d’acquisition dans la limite du plafond fiscal, ajusté selon l’usage et les dispositions légales.

Existe-t-il des conseils d’expert pour optimiser l’amortissement d’un véhicule électrique ?

Oui, il est recommandé de consulter un expert-comptable, de choisir des véhicules à faible émission, de suivre l’évolution de la fiscalité, de documenter l’usage professionnel et d’anticiper les dépenses d’installation ou de remplacement de batterie afin d’optimiser l’amortissement et la fiscalité globale.

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Matthieu Dupert

Matthieu Dupert analyse les innovations du secteur de l’énergie sur energie-innovation.fr. Spécialisé dans les domaines de la tech, de l’industrie et de la mobilité, il propose des décryptages accessibles pour aider professionnels et curieux à mieux comprendre les évolutions du secteur. Il partage régulièrement des ressources et conseils pour accompagner la transition énergétique.

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